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2018 et sa guerre au plastique

2018 et sa guerre au plastique

2018 fut sans conteste une année charnière, un moment décisif dans la lutte contre le plastique. L’article qui suit se veut un retour sur cette réalité, une réflexion sur ce champ de bataille de la lutte environnementale. Alors que nous entamons l’année 2019, faisons le bilan sur la gravité du problème écologique que constitue le plastique et mettons en lumière les solutions mises en application et qui doivent être d’actualité en cette nouvelle année qui débute. Dans cette optique, les causes de l’utilisation du plastique, ses conséquences, les solutions et les mesures mises en place de même que les actions citoyennes concrètes seront abordées.

Pourquoi utiliser le plastique ?

Ce matériau, bien que dommageable à la nature, possède des atouts qui en font un élément difficile à éliminer de nos chaînes de production. En effet, on attribue en général au plastique les propriétés suivantes : légèreté, résistance à la corrosion, façonnage et moulage par la chaleur ou la pression, durabilité, isolation thermique et électrique, résistance et économie monétaire. Ces caractéristiques font bien souvent du plastique le matériau de prédilection, puisqu’il offre un rapport qualité-prix non négligeable. De plus, le plastique se sépare en trois catégories qui possède chacune des caractéristiques qui en font une matière très polyvalente : les thermoplastiques, qui ramollissent et sont remodelables à la chaleur et durcissent au froid (on retrouve notamment dans cette catégorie le polystyrène, le nylon, le polyester, le PVC), les thermodurcissables, qui sont d’une dureté permanente (on y retrouve, entre autres, le formica) et les élastomères, qui sont à la fois élastiques et extensibles (on y retrouve des formes de caoutchouc synthétique). Bref, le plastique est polyvalent, pratique et économique et c’est pour cela qu’il est omniprésent dans notre quotidien (Allô prof).

Fabricant de sacs à collation québécois, Kidsak offre de nombreux types de sacs réutilisables disponibles dans divers formats et formes. Fabriqués avec du coton ou du polyuréthane laminé (PUL), ils arborent des tissus colorés et plein de motifs qui enjoliveront les boîtes à lunch des enfants comme des plus grands.

À quel prix ?

C’est bien connu, le plastique est une composante nuisible de notre quotidien. Tout d’abord, provenant du pétrole, une énergie fossile, il pollue. En effet, l’exploitation du pétrole à l’origine du plastique ainsi que la transformation de cette ressource en plastique sont polluantes. De plus, la légèreté du plastique en fait une matière très volatile qui pollue les océans et les terres. Cela menace donc les écosystèmes, tant les espèces que les biotopes qui les composent, ce qui vient nuire considérablement à la biodiversité terrestre. Le plastique constitue également une menace pour la santé. Comme précisé plus tôt, le plastique est volatile et des particules de celui-ci flottent en suspension dans l’air. Ces particules pourraient avoir, selon de nouvelles avancées scientifiques, un lien avec certaines maladies pulmonaires et cardiorespiratoires. Le plastique flottant dans l’eau, notamment les microbilles, n’est pas toujours éliminé par les systèmes d’épuration. Ces dépôts pourraient être responsables de nombreuses maladies. On compterait parmi elles les maladies liées à l’encéphale. Les liens exposés ici entre le plastique et les maladies humaines restent cependant à étudier davantage afin de déterminer s’il existe une réelle corrélation. Finalement, le plastique serait non seulement nuisible à la santé humaine, mais aussi à celle des espèces qui cohabitent avec nous.

Réactions et initiatives sur la scène mondiale

Les nombreux tollés qui ont eu lieu en 2018 par rapport à notre utilisation quotidienne de plastique ont soulevé beaucoup de questionnements, tant au sein de la population qu’au sein des gouvernements et des entreprises. La paille en plastique est devenue le cheval de bataille des environnementalistes. Certaines entreprises agroalimentaires et de restauration se sont engagées à la faire disparaître de leurs succursales alors que certains gouvernements en ont tout simplement interdit la vente. Une initiative à plus grande échelle a aussi vu le jour cette année, alors que le continent de plastique flottant sur les eaux de l’océan Pacifique devenait un sujet d’intenses préoccupations de plus en plus important. Ainsi, Ocean Cleanup s’attaque actuellement au problème ; le système de ramassage flottant ramasse les déchets de plastique du Pacifique pour les ramener à terre et procéder à leur recyclage (Agence France-Presse). Tout cela est sans compter les centaines d’organismes qui œuvrent jour après jour, dans l’ombre ou non, à la préservation de notre planète. Les initiatives se multiplient alors qu’une prise de conscience est de plus en plus nécessaire ; il faut réduite la production et la consommation de plastique.

BKIND est une entreprise montréalaise qui offre de nombreux produits de soin pour la peau. On la retient dans cet article pour sa brosse à dents et sa brosse à cheveux en bambou, qui sont des solutions de remplacement intéressantes à ces produits d’hygiène de tous les jours qui sont faits, traditionnellement, de plastique.

La guerre au plastique au quotidien

Pour que ces mesures soient réellement profitables, il faut qu’au quotidien les gens tentent de limiter la présence du plastique dans leur demeure et dans leur milieu de travail. Mais comment inclure un changement d’habitudes dans la routine de familles déjà soumises à la difficile conciliation travail-famille ? Et comment mettre en place de nouvelles habitudes écologiques peut-être plus coûteuses pour le contribuable moyen qui n’a pas les mêmes ressources financières qu’un grand philanthrope ? Il faut d’abord sensibiliser la population aux avantages de telles mesures ; c’est un investissement initial que de limiter son impact environnemental, mais c’est davantage rentable au bout du compte. Dans la lutte contre le plastique, plusieurs initiatives sont possibles et assez simples à introduire dans nos vies. On compte notamment le remplacement des sacs de plastique dans les lunchs par des sacs à collation en tissu, ou de la pellicule plastique par de l’Api-flex, un substitut à base de cire d’abeille. Il est également encouragé de préférer le verre au plastique pour les contenants du quotidien et d’acheter un maximum de produits en vrac pour éviter les emballages en plastique des épiceries et des industries. Les pailles en métal devraient idéalement remplacer les pailles en plastique et les sacs réutilisables, préférablement de tissu, devraient prendre la place des légers et volatiles sacs de plastique commerciaux. Dans la salle de bain, il peut être idéal de remplacer sa brosse à dents traditionnelle par une brosse à dents en bois. Bref, l’objectif est surtout de remplacer, dans la mesure du possible, ce qui est constitué de plastique et d’éviter à tout prix les objets à usage unique.

La fabrik éco. propose des sacs à lunch, de grands sacs pour les aliments et des couvre-plats qui peuvent aisément remplacer les sacs Ziploc et la pellicule plastique. Faits de polyuréthane laminé (PUL), ils sont imperméables et laissent respirer les aliments. Leur entretien est facile ; ils sont lavables à la machine.

Conclusion

L’environnement est et se doit de demeurer l’une de nos grandes préoccupations en 2019 en tant que citoyen du monde. La pollution n’étant pas statique mais quelque chose qui circule sur l’entièreté de la surface du globe, il est de notre devoir à tous, mais plus encore à ceux qui possèdent les ressources monétaires et structurales, de mettre en place dans leur quotidien des mesures favorables à la protection de l’environnement et de faire pression sur leur gouvernement pour qu’il emboîte le pas. Ce n’est plus le temps des grands discours, mais de l’action. Aucune parole ne renouvellera la couche d’ozone ou n’épurera nos océans. Il ne doit plus y avoir d’hésitation quant à la marche à suivre ; l’environnement doit être sauvé, même si cela signifie des sacrifices économiques. Collectivement, nous devons nous y résoudre.

Révisé par Mélanie

Bibliographie
Agence France-Presse. (9 septembre 2018). Ocean Cleanup quitte San Francisco pour nettoyer le Pacifique. La Presse. Repéré à https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/201809/09/01-5195836-ocean-cleanup-quitte-san-francisco-pour-nettoyer-le-pacifique.php
Allô Prof. (s.d.). Les matières plastiques. Repéré à http://www.alloprof.qc.ca/BV/pages/s1550.aspx

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