Points saillants de l’accélérateur des artisans du Québec

En novembre 2016, Quartier Artisan est né et avec lui, le premier programme visant à soutenir le développement d’entreprises artisanales – l’accélérateur des artisans du Québec.

Ce programme de dix mois, conçu en partenariat avec le Pôle Entrepreneuriat d’HEC Montréal, invite huit artisans à participer à huit modules, de deux à quatre jours chacun.

Ici, nous souhaitons partager avec vous les points saillants des deux premiers modules de l’accélérateur : les aspects techniques et les compétences transmises aux participants, mais aussi les facteurs clés de réussite de ce programme.

1. Retrouver l’humain derrière l’entrepreneur et l’artisan

Être entrepreneur et artisan à succès (quelle que soit la définition que l’on donne à ce mot) nécessite un ancrage avec l’individu. C’est pourquoi nous avons misé sur différentes approches afin de faciliter cet exercice. Quand on se lance en affaires, on développe une vision d’entreprise. Mais que fait-on de la vision de notre vie? Nous sommes entrepreneurs de notre vie, autant que de notre entreprise. L’importance de cette introspection nous force à prendre du recul et à nous recentrer sur nos motivations et objectifs.

Que ce soit au moyen d’un atelier en groupe, de coaching individuel ou même de yoga, l’accélérateur des artisans du Québec vise à offrir et à faciliter ces moments de réflexion.

2. Créer un esprit de groupe

Les huit artisans qui participent à l’accélérateur ont été choisis de façon à créer un groupe où chacun apporte un élément unique. Pour permettre cette confiance et cette dynamique, nous avons organisé une activité où les artisans pouvaient mettre à profit leurs talents manuels (culinaires) et entrepreneuriaux. Un défi unique : ouvrir une nouvelle pizzeria à Lac-Mégantic. C’est donc les mains dans la pâte que les participants ont fait connaissance, tout en calculant le coût des pizzas qu’ils comptaient commercialiser! Une superbe soirée passée à bien manger!

3. S’inspirer du succès

Même pour les plus ambitieux envers eux-même et leur entreprise, écouter des personnalités ayant réussi, ça donne un énorme boost!

Nous avons eu la chance d’accueillir Jean-Claude Poitras qui, par « le partage de son parcours particulier, de ses expériences avec les marchés québécois et internationaux ainsi que de ses succès et échecs, est venu nous aider dans notre propre parcours ». Commencer l’accélérateur avec son intervention a non seulement inspiré, mais aussi motivé le groupe!

4. S’inspirer les uns des autres

C’est par le biais d’échanges que la plus grande partie de l’apprentissage se fait. Que ce soit par des ateliers avec Karine Foisy ou des cercles de partage avec Michel Gagnon, les artisans sont invités à mutualiser leurs connaissances et à les confronter aux autres. Qu’on parle de succès ou d’échecs, partager dans un environnement bienveillant permet de contribuer à la réussite de tous – les conversations étant basées sur du concret et du vécu.

5. Adapter la théorie à la pratique

Afin de favoriser la transmission des connaissances selon les besoins des participants, nous avons misé sur une pédagogie inversée. C’est-à-dire qu’au lieu de faire des cours magistraux dans lesquels l’information circule à sens unique, nous nous basons sur les interrogations et les problématiques des artisans. Le double avantage de cette approche est d’adapter le contenu aux besoins et, surtout, de toujours illustrer le théorique à l’aide de cas réels proposés par les entrepreneurs présents.

Rédigé par Bernard D’arche du Centre magnétique.