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Culture sauvage : la bonté des produits naturels

Culture sauvage : la bonté des produits naturels

Vous méfiez-vous des multiples produits chimiques, agents de conservation et autres se trouvant dans les produits à usage quotidien? Avez-vous déjà eu envie de vous lancer dans la fabrication de vos propres produits sans savoir par où commencer? Pire encore, avez-vous déjà tenté de créer vos propres mélanges, mais avez abandonné en cours de route découragés par une longue liste d’ingrédients à obtenir et des procédés compliqués à mettre en place?

Si c’est le cas, Culture sauvage est pour vous.

Des produits néfastes comme source d’inspiration au changement

Culture Sauvage

Sandrine Chabert a toujours eu une passion pour la création de produits faits main, mais lorsqu’elle a commencé à lire les étiquettes des produits qu’on trouve en grandes surfaces, elle a trouvé la motivation pour effectuer un changement de vie qu’elle jugeait nécessaire. « J’ai tellement perdu confiance en l’industrie que j’ai décidé que j’allais me débrouiller toute seule. » Elle s’est d’abord adonnée à la fabrication de produits ménagers en faisant plusieurs essais et en expérimentant dans sa propre maison afin de trouver la formule qui lui convenait le mieux.

Puis, aux environs de 2006-2007, un réel déclic s’est produit pour Sandrine. Elle a souffert d’une réaction allergique à cause d’une teinture pour les cheveux. Cette réaction s’est traduite par une crise d’urticaire qui a duré six mois et a été accompagnée d’une période de guérison d’un an. C’est à ce moment qu’elle s’est dit qu’il y avait un problème et elle s’est donné pour mission de trouver une alternative plus saine pour le cuir chevelu humain.

C’est ainsi que l’idée de Culture sauvage s’est mise à germer dans l’esprit de Sandrine. L’ironie de la chose est que le premier produit qu’elle a vendu a été une teinture pour les cheveux ! Il s’agit d’une teinture végétale peu laborieuse à préparer, mais qui a l’avantage de ne contenir aucun produit chimique. À ce jour, les teintures restent un des produits les plus populaires de Culture sauvage. « Depuis le temps, je pense avoir réussi à convaincre pas mal de personnes. »

L’usage quotidien au menu chez Culture sauvage

Culture Sauvage

Culture Sauvage

Le catalogue de Culture sauvage compte plus de 80 produits disponibles sur son site, allant de produits de soins pour la peau à des produits réutilisables zéro déchet, en passant par des cosmétiques. Elle en fabrique une partie et importe le reste de partout dans le monde. Elle passe au moins deux heures par jour à faire des recherches en ligne afin de s’assurer que ce qu’elle fait est toujours d’actualité ou pour trouver de nouveaux produits à ajouter à son catalogue. Parfois, elle trouve aussi de nouveaux fournisseurs avec qui faire affaires pour obtenir un produit spécifique. L’important pour Sandrine est d’offrir des produits uniques comme l’huile de Monoi de Tahiti. « Mon idée, c’est d’offrir des produits qu’on ne trouve pas au Québec. » L’entreprise compte aujourd’hui plus de 90 points de vente au Québec, dont la boutique Signé Local.

Culture Sauvage

Beurre exotique Monoi de Tahiti

Les produits offerts par Culture sauvage sont aussi des produits que Sandrine utilise elle-même au quotidien. La facilité d’usage est donc l’un des aspects pris en compte dans la sélection des produits offerts. « Ce sont des choses que j’aime au quotidien et je voulais les rendre disponibles à tout le monde. » À cet effet, Sandrine entretient un blogue spécialisé dans la fabrication de produits à la main où elle partage fréquemment des recettes et conseils pour faire ses propres produits à la maison. Le pouvoir de contribuer au bien-être d’autrui tout en nourrissant sa passion pour l’écriture la motive. « Moi, j’aime donner. Je ne pourrais pas vivre que de la vente, alors le blogue me permet de donner. » Sandrine a donc l’occasion de démontrer comment utiliser concrètement les produits qu’elle vend, tout en éduquant ses lecteurs sur l’usage de produits naturels.

Une production qui va bon train

Avec autant de produits disponibles, de points de vente ainsi que l’emploi à temps plein qu’elle occupe en plus de ses fonctions chez Culture sauvage, on s’attendrait à ce que la production de l’entreprise finisse par en souffrir. Or, ce n’est pas du tout le cas. Sandrine dort les yeux fermés pendant un bon huit heures chaque nuit. Comment réussit-elle? « Je suis une machine, » affirme-t-elle avec confiance. Elle se lève très tôt tous les jours et accorde plusieurs heures à Culture sauvage, que ce soit pour faire des recherches, fabriquer ou commander des produits, emballer, correspondre avec des partenaires ou encore répondre à des demandes de clients. Sandrine s’efforce de répondre le plus rapidement possible aux communications qu’elle reçoit et d’accorder le temps qu’il faut à ses clients ayant besoin de conseils. Elle aime pouvoir démontrer à ses clients que de fabriquer ses propres produits est quelque chose de simple. « Il n’y a rien de pire pour quelqu’un qui veut faire son shampoing que lui donner une liste d’ingrédients impossibles à trouver. »

Cela dit, Sandrine ne se charge pas de toutes les tâches seule; son fils et bras droit, Antoine, l’appuie dans son entreprise. « Sans Antoine, ce serait impossible d’y arriver. C’est un vrai travail d’équipe. » Après tout, la quantité de produits à faire livrer à des particuliers ou partenaires d’affaires est appréciable. L’année dernière seulement, elle a vendu 15 000 nettoyeurs d’oreilles réutilisables Oriculi.

La joie de vivre comme valeur essentielle

Culture Sauvage

Le travail que Sandrine fait pour Culture sauvage ne lui apparaît pas comme un fardeau, loin de là. Malgré les longues heures passées à s’occuper de l’entreprise, elle continue de prendre plaisir à la tâche. « Culture sauvage, ça reste un jeu. » Il faut dire que Sandrine, ayant toujours un travail externe, ne ressent pas la pression de faire des revenus avec son entreprise, ce qui lui permet de s’y adonner avec joie. Elle attribue d’ailleurs largement son succès au sentiment qu’elle travaille pour le plaisir, au point où elle ne sent pas vraiment qu’elle travaille. « Pour réussir, il faut vraiment s’amuser, avoir du plaisir avec ce qu’on fait. »

Des produits naturels pour tous

Tentant de s’éloigner des produits nocifs pour le corps humain et de simplifier l’utilisation de ses produits, Sandrine met à la disposition de sa clientèle des produits sans additifs. L’idée est de ne pas ajouter quelque chose d’inutile aux produits s’il n’y a pas de raison de le faire. Les groupes de produits sont fraîchement faits et utilisés immédiatement, contrairement aux produits vendus dans les grandes surfaces, qui peuvent rester sur les tablettes pendant plusieurs années. Il n’y a donc aucun besoin d’ajouter d’agents de conservation dans les produits de Culture sauvage.

Sandrine teste les produits elle-même avant de les vendre et prend le temps de se familiariser avec les propriétés de chaque produit afin de bien conseiller ses clients.C’est comme ça qu’elle a découvert que l’huile de noix tigrée, habituellement utilisée pour étirer la période entre deux épilations, a d’incroyables propriétés hydratantes.

La suite pour Culture sauvage

Culture Sauvage

Le prochain projet de Sandrine sera de créer une nouvelle division d’importation et d’exportation. Elle souhaite pouvoir importer de plus grandes quantités de produits et avoir un catalogue encore plus riche pour répondre aux besoins des boutiques avec qui elle fait partenariat. Son rêve est qu’un jour Culture sauvage ait une connotation internationale. Elle espère être en mesure de consacrer davantage de temps à Culture sauvage, afin de faire croître l’entreprise.

Entre temps, elle continue de prendre plaisir à dénicher et faire découvrir des produits naturels uniques à sa clientèle. « C’est une très belle aventure. »

Retrouvez Culture sauvage sur son site web, ou dans une de ses boutiques partenaires, dont la liste se trouve sur son site.

Ariane Blondin

Révisé par Sandrine

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