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Le zéro déchet : si on essayait?

Le zéro déchet : si on essayait?

Ça fait plus de deux ans que je me renseigne intensivement sur le mouvement zéro déchet, et un peu plus d’un an que j’essaie d’appliquer tout ça au quotidien avec mon copain. C’est la rencontre avec la belle Mélissa de la Fontaine, à ses tous débuts il y a quatre ans, qui a fait germer l’idée. Aujourd’hui, je vous ai fait un petit « crash course » de ma vision de ce mode de vie ainsi que quelques suggestions de compagnies et produits.

Les fondements

À la base du principe, il faut suivre la règle des cinq R :

  • Tout d’abord, refuser ce dont nous n’avons pas besoin. En acceptant ce qui est superflu ou inutile, on crée indirectement une demande.
  • Ensuite, réduire nos besoins. Habituez-vous à réfléchir à chaque achat que vous faites, mais aussi à faire régulièrement du ménage dans ce qui vous entoure.
  • De là, réutiliser ce que l’on possède déjà et maximiser l’achat de produits en contenants consignés.
  • Dans le même ordre d’idée, recycler et prioriser les contenants qui vont au recyclage, à défaut de pouvoir être réutilisés. Aller vers le verre, le métal ou le carton et éviter le plus possible le plastique.
  • Pour terminer, composter (de l’anglais « rot ») au maximum. Il existe plusieurs systèmes de compostage, que ce soit celui de la ville ou de la maison si vous possédez un jardin. De l’engrais naturel génial!

1re étape : à notre manière

Dans le quotidien maintenant, l’important c’est d’y aller par étape et de se créer des habitudes simples. Commencer par refuser des pailles au restaurant ou des articles promotionnels qui ne feront que s’accumuler ou finir à la poubelle dès notre arrivée à la maison. Personnellement, je prends aussi l’habitude de me débarrasser d’une chose à chaque fois que j’en entre une autre à la maison. Ça évite d’accumuler du superflu et ça me permet de désencombrer mon espace. Le si beau chandail que vous aimez d’amour, mais que vous n’avez jamais porté? Croyez-moi, donnez-le et il fera assurément un heureux!

2e étape : les petits gestes

Ensuite, les épiceries en vrac sont de plus en plus présentes au Québec. Par exemple, Vrac & Bocaux, à Montréal, qui véhiculent des valeurs environnementales, locales et zéro déchet. Aussi, j’essaie de maximiser l’utilité de tout ce que j’ai chez moi. Tous mes pots Mason servent à acheter des ingrédients solides en vrac, j’utilise mes bouteilles de bière qui se recapsulent pour les ingrédients liquides et mes contenants hermétiques, quand je vais au boucher ou à la poissonnerie. Je prends aussi l’habitude de toujours trainer un sac en tissu et une tasse réutilisable avec moi, juste au cas. Le principe du recyclage, je ne l’applique pas qu’à la maison; lorsque je vois un déchet par terre ou dans le mauvais compartiment, je m’assure de lui trouver la place qu’il mérite.

Crédit photo : Dans le sac

Et ceux qui voient grand…

On essaie d’appliquer tout ça au maximum, mais c’est bien loin d’être impeccable! Quand vient le temps de consommer, on opte dans la mesure du possible pour une entreprise qui a la même mentalité. Depuis deux ans, tous nos produits corporels proviennent de La Savonnerie des Diligences. Ils sont orientés zéro déchet et utilisent des contenants consignés pour leur déodorant. En collaboration avec Les Trappeuses, ils viennent d’ailleurs de sortir une ligne – juste à temps pour l’Expo Manger Santé et Vivre Vert – dont les composantes proviennent en majorité du terroir québécois. Dans la même veine, les produits de Maya offrent aussi la possibilité d’acheter en vrac.

Ensuite, il y a les jus LOOP. L’entreprise utilise les fruits et légumes moches pour faire des jus SUCCULENTS et donne ensuite les fibres à une entreprise de croquettes pour chiens. Rentabiliser son processus au maximum, j’adore! Pour terminer, il y a Intermiel qui propose son miel en vrac! Vous n’avez qu’à apportez vos pots de la maison.

Crédit photo : La savonnerie des Diligences

L’important, c’est d’essayer de changer ses habitudes, petit à petit. Personne n’est parfait! Prendre l’habitude de réfléchir aux petits détails et de se questionner sur l’impact que chaque geste peut avoir sur l’environnement, notre bien-être et les gens qui nous entourent, c’est déjà un grand pas vers une meilleure qualité de vie!

Couverture : Vrac&Bocaux

Révisé par Marie-Eve Cyr

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